Après un éditorial consacré aux vœux de nouvel an avec la lucidité qu’impose l’état du monde et de la France, ce soixantième numéro de Diasporiques engage une première réflexion sur le concept majeur de responsabilité. Monique Chemillier-Gendreau, Bernard Quelquejeu, Léopold Braunstein, Michèle Leduc, Charles Conte, Jean-François Lévy, Pierre Corvol et Philippe Lazar expriment ce que ce terme évoque pour eux. Sont ainsi abordées la question des responsabilités individuelles et collectives, celle de la confusion entre responsabilité et culpabilité, celles de l’engagement personnel et notamment de certaines prises de responsabilités pendant la Seconde Guerre mondiale, celles qui concernent l’évolution de la politique des entreprises vis-à-vis des questions environnementales, et enfin celles qui ouvrent nos réflexions à venir dans les numéros suivants de la revue.

Après un billet de Jean-François Théry sur ce que n’est pas et ce que devrait être la politique, Philippe Lazar complète son analyse de ce que pourrait être aujourd’hui le rôle des partis politiques.

Trois livres sont recensés, par Carole Macré, Léopold Braunstein et Michèle Leduc. Charles Conte nous offre le regard sur le monde que nous ouvrent ses habituelles chroniques. Suzanne Plasseraud  rend compte d’une conférence qui s’est tenue en Lituanie sur la double expérience de l’exil et de la vie en diaspora d’artistes baltes, avant que Nabil et Moshe, une fois n’est pas coutume, nous emmènent faire un tour de l’autre côté de la planète.