Résumé

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Désormais les engins de chantier qui creusent la terre de France pour y ériger de nouveaux bâtiments ou y tracer routes et voies ferrées ne font plus tout à fait table rase du passé. Depuis la loi relative à l’archéologie préventive de 2001, quand les pelleteuses mettent à jour des vestiges, promoteurs et aménageurs doivent céder quelque temps la place aux archéologues. « Chaque strate géologique mise au jour est une page d’histoire lue par le spécialiste et dont le récit doit être partagé par le plus grand nombre », avance Dominique Garcia en introduisant l’ouvrage qui offre un aperçu des trésors exhumés depuis vingt ans par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), qu’il dirige.

« Si chaque site archéologique est appréhendé au niveau local, il tend à interroger l’universel : une histoire qui colle à nos semelles, mais fait porter loin notre regard » conclut Dominique Garcia, qui met aussi en résonance les états d’occupation antérieurs révélés pas les fouilles préventives et la mutation des paysages. Des fouilles indissociables de « la mise en place de 10 000 km d’autoroutes, de 2 000 km de lignes de train à grande vitesse et de dizaines de milliers d’aménagements publics ou privés qui, à leur tour, comme par un effet de miroir, marquent les paysages actuels et projettent notre société dans l’avenir ».

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Thèmes abordés dans l’article

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Sciences et techniques